kaliko a écrit 60 commentaires

Merci pour cette dépêche !

Plus je fais du web plus j'ai l'impression que cet ensemble de techniques ne tient encore debout que grâce à la couche de rustines qu'on a collées autour.

La commande me semble un peu complexe, on peut éliminer pas mal de tuyaux/processus :

awk '$6 == "Invalid" && $7 == "user"  {count[$8]++}END{for(j in count) print count[j] , j }' /var/log/auth.log

C'est un poil hors sujet, mais connaissez vous un outil similaire pour calculer la dynamique (en temps réel ou sur des fichiers son) ?

[…] il apporte un vent frais de cryptage bout en bout ce qui manquait à Slack.

chiffrement plutôt que l'horrible cryptage.

Merci pour le journal.

Pour compléter :

Le projet permet entre autres de remonter des caractéristiques haut niveau telle que genre, humeur, "dançabilité", instrumental /vocal, et d'autres.

Ces "descripteurs" sont pertinents pour la génération de listes de lecture "intelligente" car plus proche de caractères subjectifs.

http://essentia.upf.edu/documentation/algorithms_overview.html#other-high-level-descriptors

Lors de recherches sur la génération automatique de liste de lecture j'ai découvert l'existence de essentia qui propose des techniques avancées de MIR.

Le projet Bliss a t'il l'intention d'utiliser d'autres espaces pour l'analyse des similarités ?

http://essentia.upf.edu/home

Alors, moi je m'en fous, j'ai plusieurs boite autogérées, et je sais chiffrer mes mails. Mais pour Kevin, c'est quand même bien la merde… :-(

J'héberge moi même mon courrier mais j'échange malheureusement du courrier non chiffré avec des contacts sur gmail.

Alors je ne m'en fous pas vraiment, trop de gens utilisent les services goggle et pour des services fédérés comme gmail, google possède une grosse partie de mes messages électronique (même article en français).

Bref, l'hébergement alternatif, soit il de l'auto-hébergement ou autre, ne me protège pas de l'invasion des GAFA dans ma vie privée, du moins en ce qui concerne google/gmail.

Plus de chiffrement, plus facilement est une bonne chose, cependant le mail et GPG ont le problème fondamentale de ne pas pouvoir chiffrer les métadonnées, en l'occurrence qui parle avec qui. Hors les révélations récentes sur les atteintes à la vie privée démontrent clairement que l’enjeu est là dessus. L'information pertinente est dans les métadonnées.

La transition vers de nouveaux standards ouverts et fédérés de communication semble être la seul voie qui puisse nous garantir le respect de la vie privée.

J'imagine que c'est l'ambition derrière des projets comme CaliOpen.

Quand un script shell dépasse les 100 lignes il est temps de basculer sur un vrai^Wautre langage.

Par exemple en python:

import configparser
config = configparser.ConfigParser()
config.read('/etc/myinifile.cfg')

Pourquoi réécrire du code pour traiter un format standard (ie INI files), c'est tout l'intérêt de passer par un standard, hériter du travail fait par d'autre sur le sujet.

Cependant l'exercice reste intéressant pour la beauté du geste et l'exploration des possibilités du shell.
Dans le cadre de scripting système dans un environnement pro ça me semble en effet une mauvaise idée de construire de trop gros script en pur shell.

Idem pour moi sur l'épisode « Faut-il rebooter internet ? ».

La qualité très médiocre de l'enregistrement ne m'a pas permis d'écouter entièrement l'épisode.

C'est regrettable car les intervenants et l'échange étaient quant à eux très intéressants.

C'est python3 setup.py install qui t'as rendu une erreur :/

Quelle est ta version de python ? python3 --version

Je te conseille plutôt de suivre les instructions de INSTALL, à savoir de passer dans un virtualenv, ou bien si tu as python >= 3.3 sur Fedora, l'exécution de ./vinstall.py devrait passer.

En effet, sur Debian/Wheezy il faut passer par la création du virtualenv à la main.

Je pourrais faire un backport de mpd-sima (celui de python3-musicpd existe déjà), mais Wheezy est en fin de vie, je me suis concentré sur la prochaine stable Jessie.

Je veux bien tes commentaires par rapport aux instructions de INSTALL :)

Je pense que c'est un problème python 2/3, peux tu donner les commandes que tu as exécutées et la version de l'interpréteur python ?

Cela ressemble typiquement à une installation de python-musicpd avec python2.

Il y a bien un projet ouvert et similaire, mirage [0], de la recommandation faite uniquement à partir du signal audio.

J'ai vu deux implémentations sur deux lecteurs audio

• Banshee, l'implémentation originale [0]
• MPD via le client autoqueu [1]

L'un comme l'autre semblent abandonnés, je n'ai pas fait de recherches récentes sur des projets similaires.

À l'ère du "big data" et du "cloud" je pense que les projet ouverts et collaboratifs sont plus prometteurs.
Je pense en particulier à acousticbrainz [2] que j'ai présenté précédemment ici même.

En ce qui concerne MPD_sima, j'ai toujours eu dans un coin de la tête de partir sur des solutions à base de MIR plutôt que taper sur un web service, j'ai l'impression que le futur pourra être un mélange des deux, la direction que prend acousticbrainz àmha.

Il n'y a pas de véritable feuille de route pour MPD_sima. Uniquement se faire plaisir en écrivant un programme me permettant de prendre plaisir à écouter ma médiathèque finement renseignée :D

[0] http://hop.at/mirage/
[1] https://launchpad.net/autoqueue
[2] http://acousticbrainz.org/

Tiens, je remarque que j'ai foiré un lien dans mon journal, quand je parlais de « client […] précédemment évoqué sur LinuxFr.org. » je voulais lier vers quelque chose comme ça plutôt: http://linuxfr.org/tags/mpd_sima/public /o\

Un truc que je n'ai pas bien saisi, pour qu'il puisse utiliser MusicBrainz il faut générer une empreinte avec AcoustID pour chaque fichier ?

Pour qu'il puisse utiliser les ID MusicBrainz, il faut uniquement que le tag soit servi par MPD (cf. metadata_to_use dans mdp.cfg). Par défaut MPD expose tous les "tag" qu'il connaît et qui sont dispos dans les fichiers. Pour vérifier, jouer un fichier contenant des ID MusicBrainz et interroger MPD, avec netcat par ex:

# (en utf-8)
# La sortie doit afficher des tags MUSICBRAINZ_*
printf 'currentsong\nclose\n' | nc localhost 6600

MPD_sima est un client MPD qui exploite uniquement les informations déjà contenues dans les fichiers, en particulier les tag title, artist, album, albumartist et leurs équivalents musicbrainz. À partir de ces informations il interroge des services web (lastfm ou echonest) pour trouver les artistes similaires. Cette opération est facilitée par l'utilisation d'identifiants uniques que sont les ID musicbrainz.

L'étape d'édition des tags des fichiers de la médiathèque est complètement indépendante de MPD_sima. C'est un travail à faire par ailleurs.
Le calcul des empreintes AcoustiID est une méthode pour identifier un morceau de musique et ensuite renseigner les tags des associés. Le logiciel de MusicBrainz Picard fonctionne ainsi.
Les empreintes AcoustID sont un équivalent acoustique des fonctions de hachage mathématique.

Dans tous les cas MPD_sima n'utilise pas du tout les AcousticID, de plus il ne détermine pas lui même les similarités mais utilise un service de recommandation externe.

D'ailleurs le calcul des AcousticID ne permet pas de déterminer des similarités entre différent titres, il permet uniquement d'identifier un morceau de musique à partir de fichiers différents (par ex. un même enregistrement compressé en MP3, vorbis audio, FLAC ou non compressé).

AcoustID est un logiciel libre si tu désires jouer avec les empreintes. Cependant je te conseille d'utiliser un taggeur tel que Picard si tu veux simplement renseigner les ID musicbrainz.

MPD_sima devrait cependant fonctionner convenablement sans les ID musicbrainz.

Il existe des professions particulières (enseignement, santé, entres autres) ou le recrutement/la formation mériterait peut être des méthodes à la hauteur des enjeux, des méthodes alternatives et non des solutions élitistes ou piochées dans le fonctionnement actuel du salariat.
Je n'ai pas de solution, je pense cependant comme baron, il faudrait effectivement arriver à dépasser ce qui existe.

Merci Emmanuel de recadrer un peu de débat autour de ce qui est fondamental ici.

Le projet est disponible sur gplay, pourquoi pas sur f-droid ?

La licence LGPL 2.1 ne le permet elle pas ?

[…] le ETag ne sert plus réellement aux systèmes de cache […]

Que veux tu dire par là ?
J'ai récemment écrit un client http pour un web service qui me donne des ressources avec ETag.
Après un rapide état des lieux du langage que j'utilise j'ai vu que le ETag était d'ailleurs géré dans plusieurs bibliothèques http.
Mon cache s'appuie sur les entêtes ETag si présentes.

Est-ce un aspect de http obsolète ou en court d'abandon ?

[…] single_album=true et history_duration = 12, je me suis retrouvé avec des pistes issues de mêmes albums […] ainsi que plusieurs pistes d'un même artiste à 3-4 pistes d'intervalle… :/

history_duration est une durée sur laquelle la recherche d'artistes déjà joués est réalisé. Cette liste est ordonnée chronologiquement afin de jouer des artistes joués il y a le plus longtemps. Bien évidement si un artiste n’apparaît pas sur cette durée il sera privilégié.
La durée de l'historique permet simplement d'ordonnée la liste des artistes parmi laquelle on tire un titre, ce n'est pas une liste d'exclusion. Cela explique l'apparition de mêmes artistes malgré une durée d'historique longue.

Quant à l'apparition de titres de même album c'est peut être un bug ou un défaut de tag dans la médiathèque.
Le filtre single_album ne s’appuie que sur la liste d'attente des titres (c'.à.d. entre le titre courant et le dernier de la file). Un fois le titre d'un l'album joué il et tout à fait possible d'avoir un nouveau titre de cet album si celui ci n'est pas présent dans la liste d'attente.

Quel est la taille de ta médiathèque ?
La sortie de "mpc stats" fait l'affaire.

Merci pour tes retours :)

MPD_sima est plus dédié à une utilisation non interactive, mais c'est clairement très tentant de vouloir le réorienter ou éviter certains titres :)

Je l'utilise essentiellement pour alimenter une radio perso et il manque d'une vrai base d'utilisateurs pour remonter plus facilement ce genre de bug.

Merci encore
Bonne écoute :)

Oui, l'ITP est de moi :D
Le problème à l'époque était la nouveauté du fork et en raison du conflit sur l'espace de nom nous¹ avons jugé qu'il serait préférable d'attendre que les projet amonts (une dizaine à l'époque je crois) migrent leur code sur python-mpd2 ou un autre afin de pouvoir retirer tranquillement python-mpd (désormais abandonnée et mort) dans Debian.

La situation a changé depuis, python-mpd2 n'assure plus la compatibilité et il n'y a plus qu'une poignée de projets qui dépendent encore de python-mpd:
mpdris2, remuco-mpd, mpd-sima et sonata :D

Étant donnée la situation, je pense en effet qu'il est possible aujourd'hui de faire avancer les choses.

• remuco est mort², le retrait de remuco-mpd est tout à fait envisageable àmha, cf popcon du paquet.
• sonata: Il serait tout à fait envisageable d'empaqueter une version beta pour retirer la dépendance à python-mpd, je pense que sonata doit être suffisamment stable, du moins autant de la version actuellement dans Debian.
• mpd-sima n'est pas un problème
• mpdris2 reste le seul projet à gérer. Proposer un correctif, communiquer avec les auteurs… bref pas mal de solutions envisageables.

Je pense que ça avance. Comme ils disent, la route est longue depuis 2010, mais la voie est libre :)

---

¹ L'équipe d'empaquetage python de debian et moi même
² https://code.google.com/p/remuco/

Un peu d'historique :)

Le fork est la dernière chose que je voulais faire, cela explique probablement les deux ans qui séparent les deux versions de MPD_sima, j'attendais que l'auteur initial de python-mpd réagisse enfin. J'ai moi même échangé à plusieurs reprise avec l'auteur de python-mpd à ce sujet afin d'éviter le fork [0].
Avec la fermeture de la forge hébergeant le code de python-mpd je pense que nous pouvons abandonner l'idée que l'auteur original reprenne le projet.

J'ai alors étudié les alternatives et il se trouve que python-mpd2 est la seule valable, c'est clairement le fork officiel de facto.

Est-ce que tu pourrais détailler un peu plus ce qui ne va pas avec python-mpd2 et pourquoi tu as forké ?

Je n'ai pas de critiques constructives à faire sur python-mpd2, je n'ai pas l'expertise nécessaire, comme je le dis plus haut python-mpd2 est le seule module MPD valable àmha. Le seul problème que j'ai rencontré est un problème d'intégration. python-mpd2 n'a pas modifié son espace de nom par rapport à python-mpd, cela pose des problèmes pour l'inclure dans le système (je parle de packaging Debian en particulier).

Par ailleurs mon fork est moins évolué que python-mpd2. python-musicpd est pour python3 uniquement, gestion sommaire des sockets (pas de timeout), pas d'abstraction permettant l'ajout de commande, pas de support de logging.

Mon fork est plus issue de cette volonté de garder un module simple pour travailler avec MPD et qui s'intègre facilement dans mon environnement (ie. problème de l'espace de nom). Il reste anecdotique par rapport au travail réalisé dans python-mpd2

J'espère avoir répondu à ta question.

[0] https://linuxfr.org/users/kaliko/journaux/fork-de-python-mpd

Merci pour ton retour :)

D'après le log je pense que tu n'utilises pas la conf par défaut, tu as dû modifier la valeur de depth.
De plus je pense que l'erreur a dû survenir en manipulant la playlist de MPD à la main. J'ai réussi à reproduire en partie l'erreur chez moi :) Bon, dans tous les cas c'est un bug effectivement.

Pourras tu confirmer mes hypothèses si dessus ?

je suis passé de Pendulum à Sting, O_o

En effet, ce sont les recommandations de last.fm.
Il est possible de réduire le nombre d'artistes retournés, mais la contre-partie est de tomber rapidement dans une boucle (cf. option max_art). De plus il est préférable de laisser la valeur depth à 1 pour éviter de couvrir trop large, mais avec le même compromis que pour max_art concernant les boucles.

En règle générale MPD_sima se comporte bien avec des médiathèques assez conséquentes (>500 artistes, 10000 titres) et un minimum éclectiques dans les styles.