eqfm a écrit 166 commentaires

  • [^] # Re: salut!

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal L'esprit UNIX, une culture des mots. Évalué à -1.

    Oui, mais l’angoisse de la page blanche ?
    En shell ou pas, scripter pour scripter ne mène jamais loin.
    Au contraire la GUI, j’ai beaucoup de travail pour elle.
    De par mes activités et leurs qualités respectives.

  • [^] # Re: /licence

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Des brevets cancérigènes. Évalué à 3.

    Bon, il s’avère que j'avais raison, puisque MSF a répondu à mon mail :
    « Pas de problème, comme vous le dites cette information doit être relayée, alors merci ! »

  • [^] # Re: salut!

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal L'esprit UNIX, une culture des mots. Évalué à 1.

    Commentaire en double, désolé, fausse manip. Je voulais juste corriger les fautes de grammaire (passer combinaison infinie au pluriel).

  • [^] # Re: salut!

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal L'esprit UNIX, une culture des mots. Évalué à -1.

    N’étant pas informaticien je suis entièrement d’accord avec toi. Et j’ajouterai que pour une bonne prise en main de la GUI par l’utilisateur, l’UI fondamentale doit être affleurante et accessible comme elle l’est sous Linux, le meilleur maître d’apprentissage.

    Je suis plus à l’aise avec mon outil d’en comprendre les principes. De là à essayer de tout maîtriser… Je n’ai pas acheté un ordinateur pour devenir informaticien.

    Le shell offre certes des possibilités de combinaisons infinies. C’est aussi le cas du nuancier sentimental, de la langue française… Prenant l’exemple du romancier :
    — Entre le shell et la machine à écrire, il choisira la machine à écrire.
    — Entre le traitement de texte et la machine à écrire, il choisira le traitement de texte.

    Pourquoi pas le shell : parce que chez lui c’est petit, il n’a de la place que pour un infini. Il est romancier et pas informaticien. Grâce à la GUI l’ordinateur a été inventé un peu pour lui aussi.

    Effectivement mon commentaire précédent était ironique mais il visait aussi à obtenir une mise au point mesurée, comme la tienne. Je ne mets pas tous les unixiens dans le même sac, beaucoup se sont exprimés dans ce journal et leurs avis étaient loin d’être univoques. C’est le caca nerveux d’Eben Moglen qui a faussé la perspective.

  • [^] # Re: salut!

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal L'esprit UNIX, une culture des mots. Évalué à 1.

    N’étant pas informaticien je suis entièrement d’accord avec toi. Et j’ajouterai que pour une bonne prise en main de la GUI par l’utilisateur, l’UI fondamentale doit être affleurante et accessible comme elle l’est sous Linux, le meilleur maître d’apprentissage.

    Je suis plus à l’aise avec mon outil d’en comprendre les principes. De là à essayer de tout maîtriser… Je n’ai pas acheté un ordinateur pour devenir informaticien.

    Le shell offre certes des possibilités de combinaison infinie. C’est aussi le cas du nuancier sentimental, de la langue française… Prenant l’exemple du romancier :
    — Entre le shell et la machine à écrire, il choisira la machine à écrire.
    — Entre le traitement de texte et la machine à écrire, il choisira le traitement de texte.

    Pourquoi pas le shell : parce que chez lui c’est petit, il n’a de la place que pour un infini. Il est romancier et pas informaticien. Grâce à la GUI l’ordinateur a été inventé un peu pour lui aussi.

    Effectivement mon commentaire précédent était ironique mais il visait aussi à obtenir une mise au point mesurée, comme la tienne. Je ne mets pas tous les unixiens dans le même sac, beaucoup se sont exprimés dans ce journal et leurs avis étaient loin d’être univoques. C’est le caca nerveux d’Eben Moglen qui a faussé la perspective.

  • [^] # Re: salut!

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal L'esprit UNIX, une culture des mots. Évalué à 2.

    Question subsidiaire : à quoi ça sert de mettre un avatar ?
    Ici, c’est tous des unixiens purs et durs. Ils naviguent en ligne de commande.

  • [^] # Re: salut!

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal L'esprit UNIX, une culture des mots. Évalué à 2.

    Tu dessines bien, tu écris bien, mais ton site est en Anglais.
    Il est vrai que n’étant pas slackeux ça ne me pénalise en rien.
    N’empêche, pourquoi certains francophones ne traduisent-ils pas leurs pages en Français ?
    Manque de temps ? Ou bien l’Anglais est-il un filet assez large pour attraper les geeks de toutes nationalités ?

  • [^] # Re: Comprends pas comment ça marche l'evergreening.

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Des brevets cancérigènes. Évalué à 2.

    Il semblerait, au vu de l’affaire, que le brevet englobe le médicament et son principe actif. J’utilise le conditionnel parce que je n’en sais rien, je déduis la cause des conséquences. Il suffirait alors d’un coup de pinceau sur le médicament pour le déguiser en nouveauté et reconduire le brevet sur le principe actif : c’est ce que veut obtenir Novartis, et que conteste le gouvernement indien. Je suppose que l’avocat de celui-ci va abonder dans ton sens pour étayer sa plaidoirie.

  • [^] # Re: L'avis d'Eben Moglen

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal L'esprit UNIX, une culture des mots. Évalué à 0.

    Et vice-versa. Un cabinet d’architecture ou de cancérologie sans interface graphique, je n’y crois pas une seconde. Trop contents d’échapper aux limitations du shell.
    L’infini, faudrait une étude de marché un peu sérieuse. Les programmeurs ont besoin de potentialités infinies pour programmer tous azimuts. Les secrétaires médicaux/ales, ça les encombrerait plutôt qu’autre chose.

  • [^] # Re: L'avis d'Eben Moglen

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal L'esprit UNIX, une culture des mots. Évalué à 4.

    Pas d’opposition, pas d’exclusion, exemple concret : l’ascenseur du xterm.
    Sans cet élément graphique de repérage, j’aurais tôt fait de ne plus savoir où j’en suis dans mes interactions avec le shell.
    En TeX, en html, je code. Mais je code via TeXmaker et Bluefish, des interfaces à icônes.
    Tout langage : beaucoup, dont moi, ne seraient jamais venus à l’ordinateur.
    Tout graphique : effet pervers de décourager l’apprentissage.
    J’ai opté pour Linux entre autres parce qu’il autorise ce choix : tout l’un, tout l’autre, le juste milieu, ou l’interaction des deux pour le meilleur des deux mondes.
    Eben Moglen a lancé un faux débat pour justifier son conservatisme. Ça n’enlève rien à ses qualités, on n’est pas non plus obligés de le suivre sur ce terrain.

  • [^] # Re: L'avis d'Eben Moglen

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal L'esprit UNIX, une culture des mots. Évalué à 3.

    C’est essentiel le dialogue avec la machine ?
    C’est un rite maçonnique, de la méditation, du monachisme ?
    Je trouve ces unixiens bien inquiétants.

    Parfois, on se méfie trop de l’humain. Les images n’impliquent l’abandon de rien.
    Un temps, on a accusé la bande dessinée de tuer la littérature.
    Le temps d’après, on la félicitait d’initier à la lecture en douceur.

    On a peint sur des grottes et ça n’a pas empêché par la suite d’avoir l’idée d’inventer l’écriture.

    Il a bien fallu désacraliser la machine pour que j’y vienne moi aussi.
    L’interface graphique m’a ouvert la porte des langages de l’ordinateur.
    Du moins, les langages dont j’ai besoin. Parce que pour le reste…

    Qui s’enferme, et dans quoi ?

  • [^] # Re: /licence

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Des brevets cancérigènes. Évalué à 0.

    Oui, j’ai l’habitude de rédiger/publier/faire circuler de la littérature, de la documentation, des tracts, de la communication interne, les logiques — collectives, pas mes logiques personnelles — sont totalement différentes. Pas plus que les autres je ne signe mes tracts, même très personnels, et je ne m’offusque pas qu’ils soient remaniés. A contrario, les publicateurs attachés à leurs droits ne font jamais confiance au public pour deviner la loi. Sauf cas particuliers de plus en plus nombreux — autoédition, internet — où eux-mêmes ne connaissent pas la loi.
    Que penser de cette argumentation : funambulesque ? Oui, un peu. Mais pour la bonne cause.
    Disons que j’en serais mieux convaincu si je n’étais en position délicate.

  • [^] # Re: Money : 1 - Economy : 0

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Des brevets cancérigènes. Évalué à 5.

    C’est même pire que ça. MSF l’explique très bien sur son site : les compagnies pharmaceutiques préfèrent vivre des rentes de situation générées par les brevets et reconductions de brevets, que rechercher de nouvelles substances ou améliorer l’existant. La loi indienne accorde au moins un droit d’accès à l’existant en soumettant la reconduction de brevets sur son sol à une condition préalable. Elle ne pouvait aller plus loin sans risquer des représailles.
    Pour Novartis, c’est encore trop. Sans cette épine qui le place en situation de concurrence, il pourrait vendre en petites quantités mais très cher, et sans trop dépenser en recherches.

  • [^] # Re: /licence

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Des brevets cancérigènes. Évalué à 1.

    Exact, c’est la loi supplétive à laquelle je faisais allusion.
    Un droit commun se substituant à la volonté de l’auteur quand il a omis de l’exprimer.
    La même loi se complète d’un droit de courte citation, et s’il y avait procès, le juge estimerait la longueur de la citation pour déterminer s’il y a eu infraction ou pas.
    Pour qu’il y ait procès il faut quand même qu’il y ait dépôt de plainte.
    Vu le contexte… Le droit d’auteur a beau être implicite quand il n’est pas mentionné, les auteurs et publicateurs ne manquent jamais de rappeler l’importance qu'ils lui accordent quand c’est le cas.
    MSF n’a rien précisé et à mon avis a d’autres chats à fouetter.
    Il n’y a pas eu plagiat, il y a eu citation pour relais de l’information, et de par les statuts ça doit les intéresser au premier chef.
    Le site, c’est différent, les éléments peuvent en être détournés pour une utilisation malveillante.
    Ceci dit, c’est quand même mieux de respecter la loi.
    Mieux aussi de ne pas préjuger de la volonté d’autrui.
    Et pour ce qui est d’avoir relayé l’information… Elle n’a pas l’air d’intéresser grand monde.
    Ou alors, c’est qu’elle est trop consensuelle pour prêter à débats.

  • [^] # Re: /licence

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Des brevets cancérigènes. Évalué à 2.

    Je ne pense pas que MSF s’offusquera : l’esprit vivifie, la lettre tue. Une licence générique est destinée à prévenir les abus et détournements. En l’occurrence elle n’est pas mentionnée sur la revue imprimée, et s’il faut la chercher ailleurs, alors elle était dissimulée et ne peut être invoquée. Quant à la loi supplétive : droit de citation, même si celle-ci est un peu longue.
    À part cette longueur qui peut être discutée, la reprise est dans les clous.
    Et je pense que MSF ne s’offusquera pas pour cette autre raison que la préoccupation, ce n’est pas la licence, c’est le droit de se soigner.

  • [^] # Re: /licence

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Des brevets cancérigènes. Évalué à 1.

    OK, merci. Sur la revue imprimée rien n'est mentionné, et l'article n'est pas signé. Je viens d'envoyer un mail à MSF, on verra bien.

  • [^] # Re: Big Brother

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal INDECT un sujet qui nous concerne tous !!!!. Évalué à 1.

    Il ne faut pas me croire sur parole. “Avaaz”, ça ne donne pas grand-chose dans les moteurs de recherche. “Avaaz critique”, là on a droit à des témoignages. Avec des plans marketing en guise de convictions, Avaaz s’est positionné en trou noir dans la galaxie contestataire.

    Un seul autre organisme a lancé une pétition contre Indect, France-petitions.com.
    Il paraît que le site a pour vocation de rendre la parole aux citoyens. À défaut de l’intention, dont je ne puis présumer, le résultat : un défouloir de l’extrême-droite.

  • # Big Brother

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal INDECT un sujet qui nous concerne tous !!!!. Évalué à 4.

    Tiens, une campagne de promotion pour Avaaz sur Linuxfr ?
    Avaaz a détecté un marché de pétitionnaires inquiets pour la planète, pour les droits… Avaaz les hameçonne, ça ne date pas d’aujourd’hui.
    Chaque fois que j’ai signé des pétitions en ligne, on me demandait mon nom et mon prénom et mon adresse mail. Avaaz n’a besoin que de l’adresse mail pour compléter automatiquement le reste, et ça, ça me chiffonne un peu beaucoup à la folie passionnément.
    Avaaz a cette autre particularité qu’il endort avant la piqûre. Le mail, ce n’est pas un, mais deux. L’un, c’est pour signer la pétition. L’autre, c’est pour présenter les victoires éclatantes d’Avaaz contre Rupert Murdoch, Berlusconi, et cætera… Et réclamer des dons.
    Avaaz est visiblement rompu aux techniques de séduction et de communication habituellement utilisées par les sectes.
    Et Avaaz nous piste.

  • [^] # Re: IRAN

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Un journaliste menacé de mort pour blasphème interpellé avec l'aide d'interpol. Évalué à -1.

    Oui mais… “On pointe du doigt l’Iran”, le “on” ne désigne pas que la raison d’état mais aussi les médias qui sont censés nous informer. La presse est-elle censée obéir aux diktats gouvernementaux ?

  • # Oui et non

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Linux Libertine : entrevue de Philipp H. Poll. Évalué à 2.

    La police Times a été créée dans les années 1930 pour être lisible sur du papier de faible valeur, qui pouvait présenter des taches et dont la lecture devait être correcte en cas de faible lumière.
    Si c’était le but, il est largement raté. Une des raisons pour lesquelles j’ai rapidement laissé tomber le Times et ses dérivés, c’est que justement ils accentuent ma myopie.
    C’est vrai que la Libertine ressemble un peu au Times. Sauf qu’elle est plus petite, et que ça ne l’empêche pas d’être beaucoup plus lisible.
    Par contre, sa grâce est indéfinissable. Mais certaine.

  • [^] # Re: Fonctions typographiques

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Scribus 1.4. Évalué à 0.

    “Ajout d'une capacité (nommée « ferme de rendu ») à prendre comme entrée la sortie de tout logiciel générant du PDF, SVG et PostScript depuis la ligne de commande (tel que LaTEX & POV-Ray le proposent), au bonheur des scientifiques !”

    Si les algorithmes en question ne sont pas implémentés directement — ça se saurait — il semblerait que désormais la fenêtre leur soit ouverte à défaut de la porte. J’attends le paquet de ma distri pour voir ce que ça donne. Comment on fait pour écrire Hàn Thế Thành avec tous ses accents ?

  • # Ça dysfonctionnera

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal société de contrainte et informatique. Évalué à -1.

    Il y avait des bugs avant l’informatique et il y en a pendant et il y en aura après.

  • [^] # Re: Jolie nimage

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le coup final de l´esclavage des peuples, par l’endettement. Évalué à 3.

    "Ah? Ils sont tous les morts, toutes les destructions, de la 3ème et 4ème guerre mondiale?"

    Tu as oublié la Guerre des Gaules et la croisade contre les Cathares.
    Je ne vois pas en quoi les guerres mondiales autorisent à minimiser les risques actuels de dérapage violent en Grèce, et t’autorisent à les justifier.

    "La politique Européenne remplit depuis 50 ans son objectif : que l'Europe arrête de se taper sur la gueule à coup de bombe de plus en plus puissante (la 1ère guerre mondiale étant une boucherie de l'aveu des combattants, la 2ème ayant bien montré le nettoyage de masse, ça va être quoi la 3ème?)."

    Avec ou sans Europe les peuples avaient déjà une raison suffisante de ne plus se faire la guerre : ils s’en étaient fatigués. Après, la politique Européenne n’a pas forcément été une ligne continue depuis 50 ans. L’Europe c’est la paix, joli slogan publicitaire. Libre à toi de limiter ton raisonnement à des formules réductrices. Je pense pour ma part qu’il faut rester vigilant, et vérifier au jour le jour si la politique Européenne ne s’oriente pas vers des germes de guerre ou autres violences — et c'est une violence que d'augmenter la pauvreté.
    J’essaie de me rappeler depuis quand je ne crois plus au Père Noël.
    Je te souhaite d’y arriver aussi.

    "C'est vrai que le service public grec a bien rempli son rôle... Ou alors, c'est qu'il y a un problème dessus, je sais pas si tu lis les analyses sur le problème grec, mais le service public, subventionné à mort (on embauche à tour de bras) pour ne pas faire râler (à l'époque), est un des plus gros problèmes de la Grèce. L'histoire a montré que la méthode grecque ne fonctionne pas..."

    Merci, je lis les analyses sur les services publics français.
    Bizarrement, c’est toujours le même son de cloche amenant aux mêmes soit-disant remèdes, et tout le contraire de ce que je constate de visu au quotidien.
    Dans le service où je travaille, nous étions aussi soit-disant aussi en sureffectif. Depuis la réorganisation, on ne compte plus les accidents du travail ou de fatigue.
    3 poignets fracturés en moins de 6 mois, entre autres.
    Et même s’il y avait eu des dysfonctionnements dans les services publics Grecs, je ne vois pas pourquoi il faudrait achever le malade.

  • [^] # Re: Jolie nimage

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le coup final de l´esclavage des peuples, par l’endettement. Évalué à 8.

    La jolie nimage elle est à gauche de l’écran. C’est la reproduction d’une sorte de marbre sur lequel est écrit l’article 35 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 : « Quand le gouvernement viole le droit du peuple, l’insurrection est pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. »

    Je ne trouve pas Papandréou si minable qu’on le décrit dans tous les médias. Lui, il a compris un truc que tous les autres dirigeants Européens ont compris et prévu depuis très longtemps mais qu’ils effacent de leurs discours : la politique Européenne a pour effet d’amener l’histoire à se répéter.

    Elle a amené la Grèce à se retrouver dans la situation de l’Italie des années 70, une ambiance prérévolutionnaire et avec de forts risques d’apparition de groupuscules terroristes. La Grèce en est là, et même si la restitution de sa souveraineté au peuple par voie de référendum est une réaction un peu tardive, et désespérée, elle a au moins le mérite de bien resituer le problème.

    Je ne vois pas quel autre choix avait Papandréou pour tenter de désamorcer la dynamite. La Convention Européenne de Sauvegarde etc. accorde aux électeurs le droit d’être consultés. Une manière polie de leur dénier le pouvoir de décision. Et que pourraient-ils décider d’autre que la couleur de la tapisserie, quand la politique a été constitutionnalisée et ne pourra subir de retouches ?

    Ce n’est pas par hasard que la même Convention Européenne de Sauvegarde etc. légalise les exécutions sommaires. Après, il faudra qu’on m’explique. Le plan de sauvetage de la Grèce lui impose en contrepartie d’accélérer la privatisation de ses services publics. C’est un sauvetage, ça ?

    Je travaille dans un service public en voie de privatisation, je constate les transferts de frais vers les finances publiques et de bénéfices dans des poches privées, et par extrapolation je n’ose imaginer les sommes publiques colossales englouties par la privatisation de tous les services publics.

    Qui s’est amusé à les chiffrer ? Personne. Mais ça ne peut être que des sommes colossales. Et comment va faire la Grèce pour les assumer ? S’endetter encore ?

    Ou les Grecs tout faire sauter si on leur interdit de s’exprimer ?

  • [^] # Re: Question

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Quelques mesures sociales.... Évalué à 1.

    Je ne suis pas allé sur le terrain pour vérifier, mais je ne vois pas comment on peut accorder autant de facilités sans une administrations solide pour les gérer au quotidien. Alors que l’un des effets pervers de ces mêmes mesures sera d’infantiliser la population, fonctionnaires compris.

    En Algérie je connais mieux. Un peu les mêmes facilités financées par le pétrole, et ça n’empêche pas ou ça provoque que les jeunes passent le plus clair de leur temps à une activité qu’ils appellent “tenir les murs”, ou quelque chose d’approchant. Attendre dans la rue ils ne savent trop quoi.

    N’avoir rien à gagner, c’est aussi ne pas savoir quoi faire de sa vie. Et comble de l’ironie, le minimum est assuré mais le niveau de vie n’est pas si élevé que ça.