Sondage Quel est le bon prix pour le cloud ?

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15
6
mar.
2015

En travaillant sur le projet RuggedPOD qui a pour objectif de baisser l'empreinte écologique du Cloud, on s'est rendu compte indirectement que nous pouvions baisser drastiquement aussi son coût. Depuis le lancement de la campagne Indiegogo par horizon, l’équipe de développement s'est étoffée et structurée. Mon dernier journal sur LinuxFr.org a aidé aussi, merci à tous ! Nous avons un github d'ouvert et l’équipe fourmille.

Nous avons été contactés par un acteur européen sérieux et ultra dynamique pour l'aider à déployer des VM sur OpenStack à base de RuggedPOD cet été. Et en discutant avec lui on s'est basiquement posé la question: quel est le prix pour une VM qui contient 1 vCPU/2 Go/20 Go de SSD et 1 Gb/s de débit réseau ? La plupart des acteurs du cloud nous joue aujourd'hui la même histoire que les opérateurs télécom et on pourrait vraiment "casser" les prix et arriver à des modèles surprenants, alors quoi de mieux que de vous poser la question: quel prix seriez-vous prêts à mettre dans une VM telle que décrite ?

  • 0 euro mais je participerai a une communaute en aidant les autres :
    98
    (6.2 %)
  • 0 euro mais j'accepte de recevoir de la pub :
    40
    (2.5 %)
  • 1 euro par mois mais avec du reseau un peu plus faible :
    95
    (6.0 %)
  • 2 euros par mois sans service fort :
    230
    (14.6 %)
  • 3 euros par mois avec du service :
    126
    (8.0 %)
  • 4 euros avec engagement de resultats :
    177
    (11.2 %)
  • Beaucoup plus car j'ai envie de faire emerger des acteurs qui se soucient de l'environnement :
    75
    (4.8 %)
  • Je ne suis pas celui que vous cherchez / je n'aime pas le cloud / la réponse D :
    734
    (46.6 %)

Total : 1575 votes

La liste des options proposées est volontairement limitée : tout l’intérêt (ou son absence) de ce type de sondage réside dans le fait de forcer les participants à faire un choix. Les réponses multiples sont interdites pour les mêmes raisons. Il est donc inutile de se plaindre au sujet du faible nombre de réponses proposées ou de l’impossibilité de choisir plusieurs réponses. 76,78 % des personnes sondées estiment que ces sondages sont ineptes.
  • # le meilleur prix ? pour qui ?

    Posté par  . Évalué à 10.

    la vrai question a ce poser, c'est le meilleur prix, mais pour qui ?

    • pour toi, administrateur, qui va devoir :
      • acheter le serveur principal,
      • louer une baie dans un datacenter,
      • passer du temps pour administrer ces serveurs, repondre au demande des clients

    tout cela te donne le prix de "revient" de ton installation,
    ajoute ta marge (faut quand meme arriver à se payer ou à payer les employés)
    divise cela par le nombre maximum de client que tu mettras sur cette infra.

    • pour le client, qui veut une solution qui "juste marche", avec ou sans pub, etc
  • # ben ouaih !

    Posté par  . Évalué à -3.

    je vois qu'on est quasi tous d'accord !

    • [^] # Re: ben ouaih !

      Posté par  . Évalué à 6.

      « Si je peux me permettre heu je suis plutôt de l’avis de tout le monde… »

  • # 1€ par mois avec du réseau faible

    Posté par  (Mastodon) . Évalué à 8.

    J'ai répondu ça, car pour moi c'est le bon usecase pour ma vie perso. 1GB/s ? Je peux pas m'en servir avec ma connexion ADSL à 3Mb ni avec mon téléphone 3G.
    Pour sauvegarder qques fichiers, mettre à dispo qques fichiers en FTP pour 4 potes, à 1€ par mois, ça passe vraiment dans l'épaisseur du trait et je gagne en souplesse dans ma vie numérique.

    Une connexion supérieure a son utilité si vraiment on sert (site web avec pas mal d'affluence, mise à dispo de vidéos pour toute une communauté etc.) Là un tarif supérieur se justifie, mais il existe déjà pas mal de solution plus ou moins lowcost.

    En théorie, la théorie et la pratique c'est pareil. En pratique c'est pas vrai.

  • # Peux pas répondre :(

    Posté par  . Évalué à 10.

    Pour une raison très simple : j'ai JAMAIS réussi à comprendre ce qu'était le cloud.
    J'ai lu plein de trucs et plus d'une fois j'ai googlé "ouat it ize ze claoud ?" en espérant avoir une épiphanie mais rien, je percute pas.
    Je vois pas la différences avec les services "classiques" de l'Internet (web, smtp…)
    Alors peut-être qu'un pédagogue parmis vous saura éclairer ma lanterne.

    PS : Est-ce que c'est possible aussi d'expliquer "devops" ? siouplé, merci.

    • [^] # Re: Peux pas répondre :(

      Posté par  . Évalué à 1.

      Je sais bien qu'on prend plaisir à résister aux néologismes, mais après tout internet en est aussi un : une fois mise à part la technique, ce n'est qu'on réseau d'échange d'informations comme la poste, la téléphone et les journaux.

      Bref, si le mot cloud a pris, c'est parce qu'il exprime un évolution : on est passé de la situation classique où l'on a des comptes utilisateur sur des serveurs "géants" (toto@caramail.com), à des serveurs individuels qui rendent les mêmes services, mais autrement.

      ⚓ À g'Auch TOUTE! http://afdgauch.online.fr

      • [^] # Re: Peux pas répondre :(

        Posté par  . Évalué à 6. Dernière modification le 06 mars 2015 à 12:08.

        Je sais bien qu'on prend plaisir à résister aux néologismes, mais après tout internet en est aussi un

        Ah non non, je t'assure aucun plaisir là-dedans, c'est vraiment terrible tu peux pas savoir. Quand tout le monde autour de toi utilise ce mot et que tu te contentes de hocher la tête en disant "ah ouais… le cloud c tro de la balle faut absolument qu'on fasse ça. C'est l'avenir au présent…"

        on est passé de la situation classique où l'on a des comptes utilisateur sur des serveurs "géants" (toto@caramail.com), à des serveurs individuels qui rendent les mêmes services, mais autrement.

        Bein je sais pas trop, souvent ce mot est accolé à : Google(tm), Amazon(tm), Microsoft(tm)…
        En plus moi au début du siècle j'avais déjà mon serveur perso (merci dyndns) bon ok par manque de puissance ça faisait pas grand chose mais quand même.

    • [^] # Re: Peux pas répondre :(

      Posté par  . Évalué à 0.

      Pour faire simple, très simple : le cloud c'est un genre de FTP, mais en mieux !

      Typiquement owncloud permet de partager et repartager des données bien plus facilement qu'avec un FTP, tu peux travailler sur de multiple cloud à la fois, synchroniser automatiquement, etc.

      Bref, l'idée du cloud c'est d'avoir un espace perso virtuel, quelque part sur internet, et dans lequel tu stockes tes données. tu pourras ensuite les synchroniser sur tout tes appareils : ordinateurs, tablette, etc.

      D'un point de vue admin, ça permet d'avoir un meilleur contrôle sur les échanges de données dans une organisation : finit les disques dur externes non sauvegardé de Dédé, finit la clé USB qui déverse ses virus sur 500 postes… et finit les PC avec plein de données sensible qui partent à l'étranger, parce que « on ne sait jamais, ça peut servir ».

      • [^] # Re: Peux pas répondre :(

        Posté par  . Évalué à 10.

        Il faudra faire attention, parce que là vous décrivez le stockage dans le cloud et non le cloud en lui même.
        Le cloud est comme son nom l'indique est l'informatique dans le nuage. Ce nuage est composé d'une masse de serveurs (physiques ou virtuels) qu'on pourra être à notre guise sans aucune contrainte (Le terme anglais est le "Scaling UP").
        Il existe plusieurs types de cloudes:
        IaaS : Infrastructure as a service (Le client achète ou loue des machines virtuelles à un hébergeur),
        PaaS : Plateform as a service (L’hébergeur fourni un système d'exploitation au client, sur lequel ce dernier installe ses applications et ses services),
        SaaS: Software as a service (L'hébergeur fourni l'accès à des logiciels au client, sans que ce dernier ne se soucie de leur exploitation, tel que Gmail, Office365 et Adobe Creative Cloud),
        Staas : Storage as a service (Dropbox, Google drive, Microsoft One Drive).

        • [^] # Re: Peux pas répondre :(

          Posté par  . Évalué à 1.

          Un grand merci pour cette vulgarisation (du latin vulgus : commun des hommes)
          Je n'avais jamais compris le sens de ces acronymes

          du coup ça va me permettre d'y voir plus clair à l'avenir :)

        • [^] # Re: Peux pas répondre :(

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

          J'insisterais également sur le fait qu'à chaque fois, les couches basses sont complètement masquées. Avant de parler de cloud, on parlait de grid computing, en référence à la grille d'énergie qui recouvre un territoire : tu branches ta lampe à ta prise électrique, et elle s'allume., alors que tu n'as aucune idée de sa provenance géographique ou de la méthode de génération (éolien, nucléaire, …).
          Là, tu montes ton stockage distant, et ça fonctionne, sans savoir où c'est stocké physiquement, sur combien de machines, etc…

    • [^] # Re: Peux pas répondre :(

      Posté par  . Évalué à 2.

      Quand on me demande d'expliquer le cloud, je réponds par une question : Comment internet est représentée sur un schéma ?

      C'est très bien pour introduire les problèmes de confidentialité et autres lié au cloud.

    • [^] # Re: Peux pas répondre :(

      Posté par  . Évalué à 4.

      La réponse du NIST est simple et claire. Malheureusement, elle n'est que peu appliquée.

    • [^] # Re: Peux pas répondre :(

      Posté par  . Évalué à 4. Dernière modification le 06 mars 2015 à 20:27.

      Faudrait que je demande à mon collègue de me faire son récital sur le sujet pour être très clair, mais grosso merdo de ce que j'en retiens : en fait le cloud c'est tout comme avant mais avec du marketing en plus.

      Plus sérieusement, le cloud induit une notion de mutualisation des ressources, et la couche "logiciel" prend le pas sur le hardware ainsi que la notion de "clé en main" "Appliance" comme ils disent.

      On peut prendre l'exemple des machines virtuelles, qui sont déjà une sorte de "cloud" pour les administrateurs mais du cloud quand même, mutualisation de la machine physique, pour N machines virtuelles, puis maintenant arrive même le cloud stockage, et le cloud réseau.(ils appellent ça l'hyper-convergence … que c'est le futur, que faut en vendre plein au client).

      Y a des produits qui proposent de brancher 3 bécanes servant de nœuds en cluster et qui délivrent tous les services qui étaient anciennement délivrés par de l'infra physique très coûteuse (machine physique ou cluster de Virtu + fibre + réseau de stockage en Silo + SAN …) de son point de vue l'administrateur ne fait plus qu'utiliser des "appliances et des softs (et non plus les machines et le hardware), l'appliance se chargeant elle même d'assurer toutes les fonctions qui étaient gérer anciennement par l'ancienne infra (H/A, Stockage, Auto-tiering, Réplication …)

      Pour l'utilisateur c'est un peu la même sauce, il pose ses fichier dans un logiciel et ce dernier se charge de manière "transparente" de les mettre bien au chaud sur plusieurs endroits physiquement différents (juste à côté de ceux du voisin évidemment), et accessible d'un peu partout du moment qu'il y a une simple connexion au net (ou même pas). Tous est transparent pour ce dernier tout est géré par le "logiciel".

      Un truc comme ça quoi …

    • [^] # Re: Peux pas répondre :(

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 9.

      Je connais mal les solutions de stockage en ligne de type Dropbox ou iCloud, je vais plutôt parler du cloud que je connais : OpenStack.

      Pour moi, les principes d'OpenStack sont que le matériel casse souvent et que les mises à jour ne doivent pas interrompre un service. La promesse du cloud est que les ressources sont illimitées, la limite est votre compte en banque :-) Techniquement, OpenStack apporte :

      • migration d'une machine virtuelle en cours de fonctionnement d'un serveur physique vers un autre, pour pouvoir mettre à jour un serveur (mise à jour OpenStack, noyau, remplacement d'un matériel défectueux, etc.)

      • stockage distribué : Ceph permet de créer un SAN moins cher (pas besoin de matériel réseau ultra rapide) et plus solide (pas de single point of failure, c'est plus distribué à l'échelle de tout le datacenter)

      • création hyper facile d'une nouvelle machine virtuelle : couplé à un peu d'intelligence, ça permet d'augmenter automatiquement le nombre de serveurs (machines virtuelles) d'un service en cas de forte charge (passer de 3 à 50 serveurs Apache/MySQL le temps d'un événement sportif/culturel, puis détruire les serveurs devenus inutiles quelques jours plus tard)

      D'un point de vue sysadmin, l'impression que j'ai est que le cloud oblige à vraiment tout automatiser. Un déploiement doit être automatisé car il va être reproduit plusieurs fois, régulièrement. Sans ça, il n'est pas possible de rajouter automatiquement un nouveau serveur en cas de forte charge. Du coup, ça se cale bien avec la montée en puissance de puppet, ansible, salt stack, etc.

      On passe d'un serveur qu'il ne faut surtout pas éteindre car plus personne ne sait comment il fonctionne, à des serveurs qui ont une durée de vie assez courte.

      La meilleure illustration de l'ensemble est une infrastructure d'intégration continue pour tester un logiciel. La CI va créer une nouvelle infrastructure, avec une installation entièrement automatisée et sur de machine virtuelles, les tests sont joués, on récupère les rapports de tests, puis on supprime l'infrastructure. L'infrastructure peut avoir une durée de vie inférieure à une heure, même si elle est composée de plus de 10 VMs. Il y a quelques années, il était beaucoup plus difficile d'avoir rapidement une infrastructure reproductible. Il fallait par exemple sauvegarder le système de fichier puis le restaurer. On était plus dépendant du système d'exploitation et du matériel.

      • [^] # Open Stack m'a l'air d'être bien rude ...

        Posté par  . Évalué à 1. Dernière modification le 07 mars 2015 à 01:44.

        Ce qui semble en se passer avec les techno de convergences (enfin pour la partie stockage que je connais le "mieux"), est que les appliances propriétaires semblent avoir plusieurs wagons d'avance sur l'Open-Source en ce qui concerne l'exploitation et l’utilisation : je ne connais pas très bien OpenStack, mais d'après les retours de certain, c'est du genre ultra casse-tête et bien complexe.

        Alors que de nombreux éditeurs, proposent depuis pas mal de temps des bundles complets et solides (je pense à des produits comme SanSymphony) : clés en main ou tout se fait en quelques clics et se montent en quelques minutes (vue de mes yeux), bon ça ne résout pas tous les problèmes non plus loin de là, une petite formation et n'importe qui n'ayant jamais fait de stockage et/ou virtu auparavant saura administrer sans problème toute la partie stockage.

        Les usines à gaz c'est sympa pour geeker, mais dans l'entreprise on a quand même besoin de choses "simples", et facile à exploiter.

      • [^] # Re: Peux pas répondre :(

        Posté par  . Évalué à 2.

        Tu oublies de préciser qu'OpenStack est utilisé par les fleurons technologiques français du Cloud Souverain.

  • # cloud avec garanti sur les données

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

    Je verrais bien un cloud qui garanti les données, voir le service.

    Cela ne doit pas être trop dur de détecter une machine tombée, et de relancer les VM ailleurs. Il faudrait aussi garantir les données par duplication/synchro chaque nuit, par exemple, entre 3 serveurs physiques.

    "La première sécurité est la liberté"

    • [^] # Re: cloud avec garanti sur les données

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3. Dernière modification le 06 mars 2015 à 13:55.

      Bonjour Nicolas, oui c'est faisable. Le truc c'est que Open Stack est assez complexe a mettre en oeuvre et que peu d'acteur le font. (la replication)

      • [^] # Re: cloud avec garanti sur les données

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        Pour les petits truc perso, un kimsufi est pas mal et beaucoup plus chère. A l'époque, les VM était lentes surtout les accès disques. Et tout ce qui était mutualisé, n'était pas redondé, alors qu'ils aurait pu.

        Là, vous êtes proche d'une techno à la Google, où le logiciel est complètement décorrélé de la machine qui l’exécute (des machines tombent tout les jours dans leur cluster, ils ne les changent pas). Pour ça, il utilise leur techno de système de fichier distribué, de big table et map/reduce.

        Ici, une instance à un instant t, peut se contenter d'être sur une seul machine à la fois. La réplication temps réelle est forcément hyper chiante à mettre en place. Mais un "sync" journalier doit pouvoir suffire à 90% des besoins surtout sur 20Go.

        "La première sécurité est la liberté"

        • [^] # Re: cloud avec garanti sur les données

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

          Bonjour Nicolas, oui c'est faisable. Le truc c'est que Open Stack est assez complexe a mettre en oeuvre et que peu d'acteur le font. (la replication)
          (…)
          Là, vous êtes proche d'une techno à la Google, où le logiciel est complètement décorrélé de la machine qui l’exécute (des machines tombent tout les jours dans leur cluster, ils ne les changent pas). Pour ça, il utilise leur techno de système de fichier distribué, de big table et map/reduce.

          Je vous conseille vivement de regarder du côté de l'object storage Ceph : https://en.wikipedia.org/wiki/Ceph_%28software%29

          Intégré à OpenStack, il permet d'avoir un stockage distribué avec réplication (on peut perdre 2 machines sur 3 sans perdre de données) avec de bonnes performances. Ceph peut-être utilisé pour fournir des block devices à Cinder, et après on monte le système de fichier de son choix par dessus (ext4, btfs, xfs, ntfs, etc.).

          On peut également utiliser Ceph directement depuis une application comme object storage, dans quel cas l'aspect redondance permet aussi de gagner en performances. Quand un objet est accédé très souvent, le nombre de réplicat augmente, et donc la vitesse de lecture.

          Il y a quelques mois, c'était encore un peu galère d'installer et configurer Ceph. C'est plus facile aujourd'hui.

          Note : La société Inktank derrière le projet Ceph a été rachetée par Red Hat. Avec le force de frappe de Red Hat, ça devrait accélérer un peu plus le développement du projet Ceph !

          Note 2 : Je suis étonné qu'on déploie OpenStack sans stockage distribué :-p La sécurité des données (empêcher la perte) est plus importante que les performances, et les perfs de Ceph sont très bonnes.

  • # Pas convaincu

    Posté par  . Évalué à 4.

    Moi je préfère quand il n'y en a pas.

    Tous les nombres premiers sont impairs, sauf un. Tous les nombres premiers sont impairs, sauf deux.

  • # j'ai mis 4€ mais....

    Posté par  . Évalué à 2.

    Je suis assez étonné des prix proposés et de l'aspect "service/avec engagement". Je suis client Gandi (et j'en suis très satisfait) et je paye beaucoup plus que 4€/mois pour quelque chose d'un peu inférieur à votre proposition mais le gros plus ce sont les services et les engagements autour.

    Pour avoir déjà eu des crashs, l'aspect remise en service, la robustesse, la redondance, la sauvegarde, la résilience sont des éléments importants (quel soulagement de retrouver ses données après un crash) et ça du coup ça se monnaye tout en étant plus difficilement quantifiable (par ex: les offres ovh ou dedibox commencent pas cher mais avec peu de services).

    Quantifier/Monnayer l'empreinte écologique est tout aussi intéressant, du coup si vous êtes capable de sortir du simple argument marketing et de le "chiffrer" ça devient pertinent. Se limiter à simplement dire : "on n'a pas de climatisation, électronique standard" je pense que ça reste limité. Car globalement aujourd'hui la régulation thermique naturelle (sans clim) c'est un peu la tendance pour tout le monde avant tout pour baisser les coûts. Pour être dans une boîte qui a de gros datacenters, avoir une régulation thermique sans clim c'est la tendance alors que la finalité est purement financière mais cela permet un discours "vert".

    Sinon le côté "outdoor" c'est quand même attirant, j'aimerai bien voir ça dans des environnements en asie du sud-est ou la chaleur+humidité sont de vraies plaies.

    • [^] # Re: j'ai mis 4€ mais....

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      "Pour avoir déjà eu des crashs, l'aspect remise en service, la robustesse, la redondance, la sauvegarde, la résilience sont des éléments importants"

      Pour moi aussi ! Et logiquement la techno de VM doit pouvoir séparer un maximum machine physique et instance de VM. Évidement, il ne faut pas de serveur de fichier qui seront d'énorme goulet d'étranglement, mais une copie physique de l'image de VM, synchronisé chaque nuit sur quelques serveur.

      "La première sécurité est la liberté"

    • [^] # Re: j'ai mis 4€ mais....

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

      Rassure toi, notre premier partenaire deploie des solutions Cloud sur toute l'europe de maniere securisee.

      Sur l'aspect ecologique. La grosse difference par rapport aux systemes de Free Cooling actuel reside dans:
      - La suppression du batiment (ca coute chere un batiment et necessite des matieres premieres)
      - La suppression du systeme de controle d'humidite (et oui meme si on peut prendre de l'air externe il faut controler l'humidite) par l'emploie d'un fluide caloriporteur de type huile dielectrique
      - La suppression des filtres a air

      L'ensemble de ces fonctions generent des dechets en periode d'exploitation que nous n'avons pas. Les huiles que nous utilisons sont entierement bio degradables.

      • [^] # Re: j'ai mis 4€ mais....

        Posté par  . Évalué à 2.

        A lire ta réponse, du coup je me dis que je n'ai pas su faire passer le message que je souhaitais.

        Ce que tu viens de dire, c'est comme sur votre site : Les éléments sont énoncés mais rien ne permet de déterminer le gain réel, l'amortissement et à quelle échéance. Un bâtiment ça coûte cher certes, mais sa durée de vie est suffisamment longue pour pouvoir justifier sa présence et au final il sera amorti, réutilisé avec pourquoi pas une fin de vie recyclée. L'aspect recyclage et/ou biodégradables des matières et le reste de ces aspects étiquetés vert mériteraient des éléments plus tangibles qu'un simple énoncé.

        Vos huiles sont produites où, comment et ensuite sont recyclées/dégradées comment, en combien de temps, etc.

        Avoir un discours "vert" malheureusement ça ne suffit pas, ceux qui veulent me vendre une voiture électrique aujourd'hui sous prétexte que c'est vert je les prends pour des idiots. Entre le coût/énergie de production et le recyclage des batteries c'est au mieux une grande inconnue au pire une crise écologique à venir. Amené à votre exemple c'est tenter de sortir d'une posture purement sémantique et amener vers du concret.

        NB : En relisant j'ai l'impression d'être un peu hautain mais ce n'est pas le but, ce n'est qu'une maladresse ou une faiblesse de langage de ma part. L'idée sincèrement que je souhaite faire passer c'est que dire les choses ce n'est pas plus utile que de souffler dans un violon. Les mettre en perspective de manière chiffrée et tangible avec l'existant là oui c'est intéressant. Ca l'est d'autant plus que cela permet de monnayer cet aspect "vert" pour en revenir à mon commentaire initial. Je peux être prêt à payer plus cher pour une solution plus écologique si on est sur des éléments tangibles et pas seulement sémantique.

  • # Le cloud du spectacle

    Posté par  . Évalué à 3.

    Même à zéro euro ça semble cher payé : tout ce qui est mis comme gratuit cache la revente des informations personnelles voire même des données mises en ligne. La confiance règne.

    • [^] # Re: Le cloud du spectacle

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

      A 0 euro c'est pas gratuit car tu dois t'engager a aider et construire une communaute autour de cette solution, un peu comme ce que fait Digital Ocean, en ayant des utilisateurs qui participent a la redaction des How-to, des forums etc … Rien n'est gratuit dans ce bas monde

  • # 2€

    Posté par  . Évalué à 1.

    Je paie actuellement 4€ à un hébergeur valenciennois pour une machine à peu près comparable (2 vCPU / 1 Go / 50 Go SSD / 100 Mbps). Pour ce prix, les ressources (hors bande passante) sont dédiées : j’ai testé les ressources partagées (machines survendues), c’est inutilisable pour un site web dynamique. Mais évidemment, si on peut avoir aussi bien pour moins cher, je suis preneur.

    Mais si vous hésitez sur le tarif et le niveau de service, pourquoi ne pas mettre le VPS à 2€ avec le support premium en option ?

    • [^] # Re: 2€

      Posté par  . Évalué à 2.

      Je paie actuellement 4€ à un hébergeur valenciennois pour une machine à peu près comparable (2 vCPU / 1 Go / 50 Go SSD / 100 Mbps). Pour ce prix, les ressources (hors bande passante) sont dédiées

      Ça me paraît très peu cher… On peut avoir un lien vers ton hébergeur valenciennois ?
      C'est un véritable hébergeur ou un revendeur ?

      • [^] # Re: 2€

        Posté par  . Évalué à 1.

        C’est par ici (modèle GP1). Et c’est un véritable hébergeur qui a son propre datacenter. Sa réputation connait des hauts et des bas, comme tous les autres. Personnellement, je n’ai jamais eu de problème, très peu d’indisponibilité. Le site web vante le stockage redondant, mais il n’y a aucune garantie (pas de cliché automatique pour la reprise en cas de panne, pas de SLA…), donc il faut blinder les sauvegardes et avoir une solution de repli si on utilise le serveur pour des raisons professionnelles. Il y a aussi moins d’options que chez la concurrence : pas de cliché, pas d’IPv6, pas de sauvegarde automatique (Veeam…), etc. Ça peut s’expliquer par le prix et la taille de l’entreprise.

        • [^] # Re: 2€

          Posté par  . Évalué à 3.

          Je ne vois rien sur le site qui indique que les ressources seraient dédiées. Du coup, elles ne le sont probablement pas.

  • # perso ou pro ?

    Posté par  . Évalué à 3.

    S'agit-il d'un sondage vers des personnes ou vers des entreprises ? autrement dit la question porte-t-elle sur un cloud perso ou un cloud à usage professionnel ? A titre perso je mets 2€, parce que je n'ai pas grand chose à y faire héberger.

    "La liberté est à l'homme ce que les ailes sont à l'oiseau" Jean-Pierre Rosnay

  • # Trolldi

    Posté par  . Évalué à 2.

    Si Jésus était encore de ce monde aurait-il crier: Vite, vite un cloud je glisse ?

    Non mais sans rire, déjà que ma moitié me dit tout le temps que je suis dans les nuages, si en plus j'y colles mes données, chi pô dans la mouise !

    Ok, ok je sors =>[]

  • # Accès physique aux données

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

    L'accès aux locaux d'un datacenter est habituellement protégé par plusieurs contrôles. Ici le serveur est posé dehors. Suffit de tirer fort pour arracher les câbles (ou de les enlever délicatement si on n'est pas pressé), de porter la boîte à l'aide des poignées, et hop, on vole plusieurs téraoctets de données confidentielles non chiffrées.

    Cinder (composant qui gère les "block devices" dans OpenStack) gère le chiffrement des block devices, mais je doute que ça soit systématiquement utilisé (voir que la fonction soit utilisée tout court).

  • # 1~4€

    Posté par  . Évalué à 3.

    • 1€/m pour une VM reliée au réseau interne mais sans accès au net, allez peut-être 1mbps en IPv6 ou une IPv4 NATé pour le SSH de l'admin.

    Ça c’est pour les backends.

    • 4€/m pour une VM avec 1Gbps, IPv4 dédiée et bloc IPv6.

    Ça c'est pour le frontend.

    • [^] # Re: 1~4€

      Posté par  . Évalué à 2. Dernière modification le 07 mars 2015 à 03:12.

      EDIT: Visiblement mon post a été posté à mi-message ?! La suite :

      Vu que je tournes avec un frontend reliés à des dizaines de backends (base de donnée SQL, NoSQL, ElasticSearch, memcached, php-fpm…) un prix unique rend vite les solutions de ce type plus chères qu'un ou deux dédiés (à 4€/m par instances on arrive pour 11 instances à 44€/m, quasiment le Prix de deux Dedibox XC, de quoi monter une infra avec un bon taux de disponibilité déjà).

      Avec ma proposition on arrives à 14€/m déjà bien plus compétitif !

  • # vCPU (ou vCores), on parle de quoi ?

    Posté par  . Évalué à 4.

    Les acteurs du cloud parlent de vCPU (ou de vCores). Mais qu'est-ce que c'est exactement un vCPU (ou un vCores) ?
    Ou plutôt qu'elle en est la référence ? À quoi cela correspond réellement, concrètement ? Car je n'ai trouvé nulle part, de correspondance avec du matériel bien réel. Quand je pose la question, la réponse est toujours vague.

    Un vCore (ou un VCPU) est-il comparable (au sens mathématique) entre plusieurs fournisseurs :-)?
    Est-il constant dans le temps, en terme de puissance de traitements ?
    J'ai malheureusement l'impression que ce n'est pas la cas !

    Étant donné que c'est un paramètre important pour le dimensionnement d'une infrastructure et assez essentiel pour comparer les offres des fournisseurs, je pense que cela pose un problème. Pas vous ?

    • [^] # Re: vCPU (ou vCores), on parle de quoi ?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      Le «v» est généralement pour dire qu'il ne s'agit pas d'une ressource dédiée : il y a généralement beaucoup de «survente» niveau CPU. Quant à la puissance derrière, elle dépend essentiellement du matériel réel.
      Si on ne précise pas la référence sur les offres cloud c'est souvent parce que c'est trop complexe à gérer : la VM peut être dispatchée n'importe où dans le cluster à tout moment, et il n'est pas rare d'y voir des différences de référence. Pour ma part je me contente d'indiquer une fréquence minimale, mais on sait bien que la fréquence ne fait pas tout.
      Par contre s'il s'agit de simples VPS, la VM restant toujours sur le même host, j'imagine qu'on peut faire l'effort de décrire précisément le matos oui.

      alf.life

  • # Commentaire supprimé

    Posté par  . Évalué à -10.

    Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

  • # Pour quelques options de plus

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

    Et quid du serveur perso avec un gigabit sur le WAN sur lequel tu installes owncloud ou cozy et dont tu te moques du prix parce qu'un serveur perso ça rox des mamans ours ?

    kentoc'h mervel eget bezan saotred

    • [^] # Re: Pour quelques options de plus

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      Je m'en moque pas specialement, d'autant que je suis l'auteur de qyshare un soft "complementaire" de owncloud et cozy, dont les nombreux troll sur le forum m'ont d'ailleurs motives a re-orienter le soft. Je souhaite beaucoup de chance a cozy et owncloud, mais ca va etre dur.

  • # Encrypter votre Cloud

    Posté par  . Évalué à -1.

    Bonjour à tous, je suis de ceux qui n'aiment pas les clouds (perso j'utilise OwnCloud pour le peu de fois qu'il m'arrive d'en utiliser un) Mais il est intéressant de savoir qu'il y a une façon facile de crypter les données envoyées sur DropBox, Copy, GoogleDrive & co. Voici un article intéressant à ce sujet http://www.linuxandubuntu.com/home/how-to-encrypt-cloud-storage-files-folders-in-linux

    Bonne journée

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